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Campagne d'Egypte
Campagne d'Egypte
Comme un troupeau poussé de pâture en pâture
Sans but et sans butin, de leurs haltes sans pain
Ni vin mais sabreurs de lames de bédouins
Les hommes gémissaient, pleuraient leur géniture .Oh ! L’exquise douleur des mirages poivrés
Sur le bleu sec du ciel et du sol exorable !
Ah ! Le soleil qui jaillit de la mer de sable !
Boire la mort dans sa malsaine volupté.Bouillant dans des bottes de cuir, pieds torturés,
Des corps sans importance, occis et oubliés,
Touchaient enfin les bords d’oasis verdissantes.Ils reposaient légers à l’ombre d’un jasmin,
Loin du vent rouge épais aux odeurs suffocantes,
Où coule une ombre verte épanchant l’eau sans fin.***
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Commentaires
Bonjour Ardence
À propos de mes pensées attention la photo du jour n'a pad forcement ete prise le jour même
Là cc'était au printemps
Dominique
Et d'ajouter mes compliments à ceux de Renaud ci avantJ'avais bien remarqué, Dominique, d'une manière générale et pourtant , je puis vous assurer que si j'étais douée en photographie je vous enverrais des photos de pensées de mon jardin qui sont aussi folles qu'au printemps!
C'est comme moi, je ne "pond" pas un poème par jour...
Merci pour le compliment: j'avoue que du point de vue musical, j'ai un faible pour ce sonnet-ci. je le trouve...très wagnérien! ...Bon, , si on ne se fait pas de compliments, Ah! Ah!
Amitié!
Ardence, quel éclectisme dans vos différents écrits.
De la dualité de "pourtant il fait beau" en passant par l'exquise sensibilité de
"arrêts sur images", en continuant avec la révolte d'une mère dans "ne pars pas"
jusqu'aux accents hugoliens de cette "campagne d'Egypte" je reste confondu par
tant de talent et de richesse d'expression.Bravo.
En toute amitié
J'ai mis quelques jours à digérer tant de compliments... Merci,bien évidemment et je suis contente d'avoir pu vous faire plaisir l'instant d'une lecture.
Bien belle journée estivale.
Amitié partagée.
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Ardence, quel éclectisme dans vos différents écrits.
De la dualité de "pourtant il fait beau" en passant par l'exquise sensibilité de
"arrêts sur images", en continuant avec la révolte d'une mère dans "ne pars pas"
jusqu'aux accents hugoliens de cette "campagne d'Egypte" je reste confondu par
tant de talent et de richesse d'expression.Bravo.
En toute amitié
Renaud