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Le canal
Le canal
C'est au bord du canal
Qu'on la trouvait, errante,
Tout au bout du chenal,
Au monde, indifférente.Elle arpentait, sans trêve,
Le sentier de l'écluse,
Là où gisent ses rêves
En mémoire recluse.Elle embrassait la rive.
Herbes et fleurs sauvages
Partaient à la dérive
Comme verts pâturages.Elle fauchait le vent
En frappant dans ses mains.
L'écho portait au loin
Un rire de dément.Il est là son amant,
Englouti sous l'eau noire.
Folle est-elle de croire
Qu'il est toujours vivant.C'est dans un tourbillon,
Qu'un soir de février,
Dans l'eau a fait des ronds.
Il était éclusier*
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Commentaires
avec une photo qui illustre bien l'atmosphère pesante.
merci pour les paroles et la vidéo sur Suzanne
dominique