• Les boeufs

    Les boeufs

    Les bœufs


    Les yeux mornes des bœufs contemplent le clocher
    Dans la fumante plaine à l'heure vespérale
    Où tinte l'angélus pour la gent communale
    Qui délaisse la houe pour s'en aller souper

    Le troupeau indolent au rythme de la danse
    Des taons sur leurs naseaux et du merle insolent,
    D'une pesante panse ondule son pas lent.
    Il va battant ses flancs bercés de nonchalance,

    Au point d'eau s'étancher sous l'ombre des grands frênes.
    Enlisé dans la glaise où croissent les silènes
    Et miroitent des jets parmi les meuglements

    En un contentement patauge dans la vase.
    Mille éclats de cristaux que le soleil embrase
    Sont les cailloux jetés par quelques garnements

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  • Commentaires

    1
    Lundi 30 Juin 2014 à 12:25

    Bravo : tes poèmes méritent d'être mieux connus et commentés.

    Dominique

    2
    pivoine
    Vendredi 4 Juillet 2014 à 07:41

    j'aime beaucoup ces poèmes, retour vers le passé si loin et pourtant si présent


    Merci


    Pivoine

    3
    Vendredi 4 Juillet 2014 à 19:34

    Merci d'être venue me lire  et d'avoir apprécié, Pivoine.

    Bien cordialement.

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