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Les champs des morts
Les champs des morts
Sur de tendres tapis, des jardins de bois blancs
S’étendent sur des monts et des plaines dolentes
Entre des murs saillants aux marches trébuchantes
Le vent peut bien rugir, courber les ifs tremblants
Et la pluie peut laver les marbres entaillés,
Vous êtes condamnés à blanchir la campagne,
Saluer des drapeaux sur des mâts de Cocagne,
Petits soldats de bois, dans la terre, figés.
Non, vous ne dormez pas! Comme des automates,
Sans cesse vous veillez, sentinelles de rose
A l’odeur de sueur, de sang et de nécrose,
Plantés comme fusils aux bouches écarlates.
Vous n'aviez que vingt ans, des rêves d'aubépines
Quand ils se fiançaient aux rires ingénus,
Vos mains pour caresser des ventres préconçus
Dans l’incarnat des lits aux lèvres grenadines.
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Commentaires
Merci, Dominique, pour votre remarque. Je pense avoir donné plus de champ. Je n'arrive pas à faire rentrer le 12ème vers dans le rang: il cavale à droite ou à gauche mais ne veut pas rester au centre... indépendamment de toute couleur politique!
Quelquefois l'éditeur de notes réagit bizarrement...
dans ce cas éditer la note, reprendre le texte dans le bloc notes en fichier .txt puis remplacer l'ancien texte par le nouveau.
Quand je parlais de champ des blogs je voulais dire champ des blogueurs et blogueuses. ces poèmes méritent plus que de simples blogs.
dominique
Vous savez, l'édition...à moins de le faire à compte d'auteur... et puis...qui lit de la poésie de nos jours? Ce n'est pas du pessimisme, c'est un constat objectif... Que je réussisse déjà à présenter correctement mes poèmes sur ce blog, ce qui n'est pas une simple partie de croquet. Et puis, ça change de la présentation sur du papier cahier.
En tout cas, je vous remercie vivement d'être un fidèle lecteur qui apprécie sincèrement.
Bon après-midi!
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de circonstance mais le champ des blogs est trop petit pour la qualité de tes poèmes
dominique