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Les moissons
peinture auteur inconnu
Les moissons
Réveillez-vous ! Ne voyez-vous poindre l’aurore ?
Le temps nous presse avant que le jour décolore !
La brume se répand au bas de la vallée ;
Les épis frissonnants tardent d’être coupés ;
Bateleurs aux pas lourds vous arpentez la plaine
Blonde qui se répand en mère souveraine.
La machine mugit, crache la poussière
Collant à la sueur sur les fronts et les torses.
Et l'on combat le temps et l'on use ses forces .
Déjà les grains dorés roulent dans l’entonnoir.
Le soleil au midi s’efface et s’amoncelle
Une nue menaçante or que le ciel est noir.
C’est une course folle afin que l’on bottelle.
On prie pour que l’ouvrage achève avant la pluie,
On redouble d’ardeur, on chante et l’on s’écrie.
Au soir, las et fourbus, la récolte engrangée,
On se retrouve autour d’une bonne tablée.
D’un sourire vainqueur on se serre la paume;
La plaine dormira dans son grand lit de chaume
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Commentaires
Bonjour Ardence,
C'est le temps des moissons,
en vous lisant, j'ai l'impression de revivre ma toute jeune enfance...!
Merci.
Photo (RoseIris)
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une dure et habituelle journée de labeur que connaissaient tous nos anciens ou presque.
Si bien décrite ici que la fatigue est soulagée.
J'ai bien lu ton long commentaire sur l'autre blog. Depuis longtemps je rencontre sur les blogs des PROs de salon qui ne casseraient rien, et qui ont peu à voir avec des voyous PROfessionnels qui sont présents quel que soit le prétexte, avec ou sans autorisation. D'accord avec toi donc dans l'ensemble.
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dominique