• Lumière tamisée

    Lumière tamisée

    F.Aubry de Montdidier

    Lumière tamisée

    Les persiennes filtrent les lueurs du hameau
    Et le soir tombe en grand silence,
    Eparpille les rais fardés de blancs cristaux
    Sur l'encre bleue des apparences.

    Une faible clarté emprisonne les fronts
    Blafards de tendre somnolence
    Qu'une ride contraint, sur les regards profonds
    Voilés de sombre réticence.

    Hoffmann dans son fauteuil, le corps appesanti,
    Songe, attiré par l'émergence
    D'indicibles visions que la nuit engloutit
    Eludant toute confidence.

    Tu baisses tes yeux, Helga, belle implorante
    Guettant une infime présence,
    Une main caressant ton épaule tremblante
    Comme un aveu, une évidence.

     

     

    *

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  • Commentaires

    1
    Mercredi 29 Octobre 2014 à 11:49

    On aurait pu penser que la lumière tamisée provenait de l'intérieur de la maison. Mais tu nous surprends avec cette lueur des rues.

    Plus rien à attendre que d'un événement extérieur car dedans plus rien ne brille?

     

    dominique

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