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Ma licorne
Ma licorne
La maison regardait la croix du cimetière
Pourtant, n’allez pas croire aux mornes horizons
Si l’allée fleurissait de façon singulière
Notre cour s’animait aux pas du percheron.Pourtant, n’allez pas croire aux mornes horizons ;
Bien sûr le corbillard soufflait un air austère
Mais la cour s’animait aux pas du percheron
Piaffant près de la forge attendant qu’on le ferre.Bien sûr le corbillard soufflait un air austère
Et je me balançais sur le cheval-d’arçon
Piaffant près de la forge attendant qu’on le ferre.
Hélas, vie et trépas vont à califourchon.Et je me balançais sur le cheval-d’arçon
De Charybde en Scylla je perdais des œillères,
Hélas vie et trépas vont à califourchon
Je regardais ma cour, ma rente viagère.De Charybde en Scylla je perdais des œillères
Mêlant corne bénie sur l’eau du goupillon
Je regardais ma cour, ma rente viagère
A l’abri des vertus de Maître Parangon.Mêlant corne bénie sur l’eau du goupillon,
Ainsi dans ce hameau mes enfances passèrent.
A l’abri des vertus de Maître Parangon
La maison regardait la croix du cimetière.*
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Commentaires
1SednaSamedi 22 Novembre 2014 à 02:22Bel exercice autour du pantoumRépondreBon j'ai appris ce qu'est un pantoum.
Il est maigre apparemment ce cheval par ailleurs bien docile. C'est rare qu'ils se laissent ferrer aussi tranquillement sans le travail.
Mais peut-être dans le cas précis de cette photo c'est uniquement un soin.
dominique
Merci à vous deux . Oui, Sedna, c'est, en théorie, un pantoum, forme particulière de ritournelle.
Belle soirée !
Ardence
Ce poème est une bien jolie réussite technique et esthétique.
Cet exercice est compliqué et doit être réalisé minutieusement ce qui n'est nullement évident.
De plus le sujet est intéressant et bien traité.
Bravo
Amitiés
Renaud
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