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Par grand vent
Par grand vent
Tes habits sont devenus trop vastes où le grand vent s'engouffre.
Toujours une tempête pour en chasser une autre.
Et voilà qu'un jour comme aujourd'hui,
Lasse de t'arrimer à la terre,
Lasse de tirer sur les jours pluvieux
Un jour que même le vent peut soulever ton maigre corps,
Les unes après les autres,
Tu écartes les branches qui cachaient les nuages,
Tu attrapes l'un d'eux. Etrangement,
C'est avec aisance que, prenant ton envol, tu deviens mousseline,
Si douce, si légère que les zibelines et les ours blancs s'en parent la frimousse.
Le soleil a beau faire,
S'habiller de bleu ou de rose
Faire mûrir les pommiers
Miroiter sur les étangs ou les océans
Ou bien s'endormir comme un enfant sur le bord de l'horizon,
Rien ne te fera revenir, maman.
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Commentaires
Bonjour Ardence,
Texte très émouvant, comme quoi un jour chaque être prend son envol dans l'infini et nous nous restons là attendant notre tour...
Superbe, émotion, tendresse...
Merci Arcence
Pivoine
Merci à vous tous pour votre fidélité sur mes poésies: Dominique, Sedna et Pivoine.
Bien amicalement,
ardence
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magnifique et étrange tableau.
idem pour le poème
Cela me rappelle une photo ancienne.
Dominique