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Ventre repu n'a point d'oreille
Ventre repu n'a point d'oreille
Les ventres vides
S'agenouillent têtes baissées
Invisibles aux passants repusCrevasses aux mains
Mangent leurs ongles
Equarris sur les écorcesLeurs pieds nus
Chaussent la poussière
De salpêtre des masuresDes relents d'égouts
Habillent leurs corps
De parfums pestilentielsL'odeur se répand
Aux jardins résidentiels
Par-dessus les hauts mursJusqu'aux mouchoirs
Qui indifférents épongent
Le front des nonchaloirs..............................................................................................................................................
Merci à Papidompointcom pour ce poème de jeunesse intitulé:
De l'inutilité de la mendicité dans notre civilisation:
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