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Arrêts sur images
Arrêts sur images
Pensées fugitives zébrant le fil de l'air
Qu'en vain la main voudrait s'en saisir.
A peine entrevues, elles s'enfuient déjàEphémères instants
Dans l'épaisseur du temps
Nécessités dérisoires
Ou rêves illusoiresEnvol d'une escouade de vanneaux
Epi courbant sous le fléau
Ondes insaisissables
Des souvenirs impalpables
Neiges fondantes sous le geyser sulfureux
Des songes-creuxQuelques notes traversières
Humides sous les paupières
Un parfum volatil
Qui fuse et se faufile
Une larme fugace
Qui roule dans l'impasse
Clameurs qui s'évanouissent
A l'ombre des prémicesMais, Ô tendre merveille
Ö nature enchantée
La fleur rit au soleil
Sous les doigts dégantés***
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Commentaires
Bonjour Dominique,
Oui, c'est du patois berrichon. Vous avez pu écouter "le pressoir"? Vous connaissiez ce poète montmartrois de la fin du 19ème ? Beaucoup de ses poèmes ont été mis en musique et chantés avec bonheur par Pierron et Meulien Vous pouvez les retrouver sur youtube.
Quant à mon poème , j'aurais pu vous emprunter une autre fleur qui réponde à ce vers: " fleur rit au soleil sous les doigts dégantés"..Si vous avez...Je troque contre celle-ci empruntée à un jardiner.
Vous avez de la chance, José , vous êtes tombé sur celui qui parle à un photographe , c'est papydom qui le dit alors!
Merci pour votre visite.
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merci beaucoup pour le poème écrit sur mon blog : un poème en patois ce n'est pas fréquent.
On y sent beaucoup de vécu dans cette noce et son après...
mes photos sont également des arrêts sur images : aux poètes d'y mettre les mots qu'il faut
Dominique