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Les boeufs
Les bœufs
Les yeux mornes des bœufs contemplent le clocher
Dans la fumante plaine à l'heure vespérale
Où tinte l'angélus pour la gent communale
Qui délaisse la houe pour s'en aller souperLe troupeau indolent au rythme de la danse
Des taons sur leurs naseaux et du merle insolent,
D'une pesante panse ondule son pas lent.
Il va battant ses flancs bercés de nonchalance,Au point d'eau s'étancher sous l'ombre des grands frênes.
Enlisé dans la glaise où croissent les silènes
Et miroitent des jets parmi les meuglementsEn un contentement patauge dans la vase.
Mille éclats de cristaux que le soleil embrase
Sont les cailloux jetés par quelques garnements
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Commentaires
2pivoineVendredi 4 Juillet 2014 à 07:41
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Bravo : tes poèmes méritent d'être mieux connus et commentés.
Dominique